Les principaux livres sur la Préhistoire de la Corse. Cette liste n'est pas exhaustive.
La Corse avant l'Histoire,
par Roger Grosjean.
Editeur :
EDITIONS KLINCKSIECK (1975)
L'Art rupestre de la Corse,
par Michel Clade Weiss.
Editeur :
EDITIONS ALBIANA (2003)
Le Secret des mégalithes,
par François de Lanfranchi.
Editeur :
EDITIONS ALBIANA (2001)
Mégalithismes insulaires
en Méditerranée,
par Laurent Jacques Costa.
Editeur :
EDITIONS Errance (2008)
Préhistoire d'une île. La Corse ,
par Gabriel Gamps.
Editeur :
EDITIONS Errance (1991)
Corse des origines.,
par Joseph Cesari.
Editeur :
Editions du Patrimoine (2016)
Notes d'un voyage en Corse.,
par Prosper Mérimée.
Editeur :
Hachette Livre BNF (2012)
L'aventure humaine préhistorique en Corse.,
par Lanfranchi, François (de) Weiss, Michel-Claude.
Editeur :
Albiana (1997)
La mer partagée.,
par Jean Guilaine.
Editeur :
Hachette (1998)
De la vague à la tombe.,
par Jean Guilaine.
Editeur :
SEUIL (2003)
Mystère des statues-menhirs de Corse.,
par Daniel Riba.
Editeur :
Robert Laffont (1979)
Corse et Sardaigne préhistoriques : relations et échanges dans le contexte méditerranéen.,
par André D'Anna, Joseph Césari, Laurence Ogel et Jean Vaquer.
Editeur :
CTHS (2007)
Les mégalithes de corse.,
par Franck Leandri.
Editeur :
Gisserot (2009)
Préhistoire de l'art en Corse :
Les peintures rupestres d'Olmeta-du-Cap.,
par Michel Claude Weiss.
Editeur :
Université de Corse (1998)
Golu, Tavignanu et zones attenantes :
Etudes récentes des préhistoriens de l'université de Corse,
par Michel Claude Weiss.
Editeur :
Albiana (2011)
Les sociétés préhistoriques de Corse :
(Du IIIe au Ve millénaire avant J-C),
par François De Lanfranchi.
Editeur :
Albiana (2018)
Le monte revincu (1DVD),
par Franck Leandri.
Editeur :
ERRANCE (2013)
Corse des origines,
par Joseph Cesari.
Editeur :
Imprimerie Nationale (1994)
La protohistoire de la France,
par Jean Guilaine.
Editeur :
Hermann (2018)
Statues-menhirs :
Des énigmes de pierre venues du fond des âges,
par Annie Philippon.
Editeur :
Editions du Rouergue (2012)
Art rupestre et statues-menhirs dans les Alpes,
par Geoffroy de Saulieu.
Editeur :
Editions Errance (2004)
Capùla, 35 siècles d'histoire :
La période médiévale,
par François de Lanfranchi.
Editeur :
Albiana (2013)
Sant'Antoninu :
Un site de la fin du néolithique à l'extrémité du Cap Corse,
par Françoise Lorenzi.
Editeur :
Albiana (2011)
Hommes et femmes de pierre
- Statues-menhirs du Rouergue et du Haut-Languedoc,
par Michel Maillé.
Editeur :
Archives d'écologie préhistorique (2010)
De Méditerranée et d'ailleurs...
- Mélanges offerts à Jean Guilaine,
par Daniel Fabre.
Editeur :
Archives d'écologie préhistorique (2009)
La Corse Fortifiée de la Préhistoire à nos Jours
par Michel Tercé et Jean-Jacques Moulins.
Editeur :
Editions Gérard Klopp (2018)
Arts & Croyances
par Michel Claude Weiss et François de Lanfranchi.
Editeur :
CRDP (1994)
Préhistoire de la Corse
par E. Bonifay, A. Gauthier, M.-C. Weiss, G. Camps, J. Cesari, F. de Lanfranchi.
Editeur :
CRDP (1990)
La statuaire mégalithique de Corse et de Sardaigne
par Michel Claude Weiss.
Editeur :
Université de Corse (2006)
L'Archéologie à l'Université de Corse
par Michel Claude Weiss et François de Lanfranchi.
Editeur :
Université de Corse (1994)
Les mammifères post-glacières de Corse :
étude archéozoologique
par Jean Denis Vigne.
Editeur :
CNRS (1989)
Les grands noms de l'Archéologie sur la Préhistoire en Corse...
Roger Grosjean, Le père de la Préhistoire corse.
Né à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) le 25 juillet 1920, mort à Ajaccio (Corse) le 7 juin 1975 (à 54 ans), est un archéologue français spécialiste de la préhistoire corse.
Ancien pilote de chasse de l'Armée de l'air, il s'initie après la guarre à l'archéologie préhistorique, notamment avec l'Abbé Breuil et Raymond Vaufrey, et entre au CNRS en 1954 où il demande à être posté en Corse. Dès 1954, il fait la découverte d'un site à Filitosa non loin de Propriano. Il commence une campagne de fouilles qui durera dix-huit ans en tout. Il y découvre la statue-menhir Filitosa V ainsi que le monument central, qui comporte plusieurs autres statues-menhirs, dont la célèbre Filitosa IX. La nouvelle fait sensation bien au-delà de la Corse.
En l'espace d'une vingtaine d'années, Roger Grosjean aura mené des fouilles sur une trentaine de sites corses, comprenant monuments torréens, dolmens, statues-menhirs, abris sous roche, coffres mégalithiques, et sépultures.
Michel Claude Weiss, Professeur en Archéologie à l'Université de Corse. Codécouvreur de la " dame de Bonifacio " avec F. De Lanfranchi.
Prosper Mérimée, Inspecteur général des monuments historiques
Né le 28 septembre 1803 à Paris et mort le 23 septembre 1870 à Cannes, est un écrivain, historien et archéologue français.
C'est Prosper Mérimée qui fit le premier la description de la statue-menhir d'Appriciani (ou Sagone I), lors d'un voyage d'inspection en Corse en 1839. ( voir " Notes d'un voyage en Corse ", p.53 à 69 ).
C'est la première statue-menhir de France classée "Monument Historique" en 1840.
François De Lanfranchi, Archéologue, codécouvreur de la " dame de Bonifacio " avec M. Cl. Weiss.
Franck Leandri, Conservateur régional de l'archéologie de Corse.
Adrien de Mortillet, Archéologue (1883).
Joseph Cesari, Conservateur général honoraire du patrimoine.
Paul Nebbia, Conservateur en chef honoraire du musée départemental de Préhistoire corse et d'Archéologie, Sartène.
Jean-Claude Ottaviani, Conservateur en chef honoraire des musées départementaux de la Haute-Corse.
Jacques Magdeleine, Archéologue.
Françoise Lorenzi, Maître de Conférence, Université de Corse.
Jean Baptiste Nicoli (1864-1874-1875), Archéologue.
Antoine Mattei (1867), Archéologue.
Luigi Pigorini (1877), Archéologue.
Jules Laurière (1887), Archéologue.
Victor Egger (1874-1875), Archéologue.
Philippe Salomon (1893), Archéologue.
Eugène Caziot (1897), Archéologue.
Paul Tomasi (1899), Archéologue.
L'abbé Bartoli (1898), Archéologue.
J.B. Galetti (1863), Archéologue.
Louis Giraud (1903-1914), Archéologue.
Dessins de statues-menhirs, schémas de sites mégalithiques.
Photos d'archives des statues-menhirs
Documents sur la Préhistoire.
1 : Araguina-Sennola par C.T.C. (Bonifacio).
2 : Introduction à l'étude des monuments mégalithiques en Italie par R Mennevée BSPF (1960).
3 : La statue-menhir de Tavera (Corse) par Roger Grosjean BSPF (1963).
4 : Classification descriptive du Mégalithique corse. Classification typologique et morphologique des menhirs et statues-menhirs de l'île par Roger Grosjean BSPF (1967).
5 : Séance du 28 novembre 1968 BSPF (1968).
6 : La statue-menhir de Renicciu (commune de Coggia, Corse) par Roger Grosjean BSPF (1972).
7 : La statue-menhir de Santa-Naria (Olmeto, Corse) par Roger Grosjean BSPF (1974).
8 : Actualité scientifique BSPF (1979).
9 : Renaghju (Sartène, Corse-du-Sud), un habitat de plein-air néolithique ancien en Corse par André D'Anna, Henri Marchesi, Pascal Tramoni, Christophe Gilabert, Frédéric Demouche BSPF (2001).
10 : Mégalithisme et façonnage des roches destinées à être plantées. Concepts, terminologie et chronologie par François de Lanfranchi BSPF (2002).
11 : Le vase en pierre à protomé zoomorphe d’Apazzu (Sartène, Corse-du-Sud) par Jean Liégeois, André D'Anna, Jean-Baptiste Orsini, Pascal Tramoni BSPF (2008).
12 : BILAN SCIENTIFIQUE DE LA RéGION par Franck Leandri BSR(2014-2015).
13 : Découverte d'un alignement de statues-menhirs à Cauria (commune de Sartène-Corse) par Roger Grosjean CRAI (1964).
14 : Corse par Jean Jehasse GALIP (1974).
15 : Note préliminaire sur le site protohistorique de Punta di Casteddu (Sartène, Corse-du-Sud) par Kewin Peche-Quilichini, Florian Soula, Florent Châteauneuf GALIP (2014).
16 : Partie administrative par Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon (1968).
17 : Filitosa et son contexte archéologique par Roger Grosjean PIOT (1961).
18 : F. de Lanfranchi et M.Cl. Weiss - La civilisation des Corses. Les peuplades de l'Age du Fer par Gabriel Camps (1977).
19 : Rapport de G. Peretti en 1983 - Statue-menhir Castaldu I commune de Ciamannacce
Le Cuivre est le premier métal travaillé par l'Homme.
Le Bronze, premier alliage de l'Homme composé de cuivre et d'étain.
Si aujourd’hui, 86 métaux sont repris dans le tableau de Mendeleïev, seuls sept d’entre eux étaient connus et isolés jusqu’au Moyen Age. Il s’agit :
- de l’or, découvert vers 6000 avant Jésus-Christ,
- du cuivre, découvert vers 4000 avant Jésus-Christ,
- de l’argent, découvert vers 3500 avant Jésus-Christ,
- du plomb, découvert vers 3500 avant Jésus-Christ,
- de l’étain, découvert vers 3000 avant Jésus-Christ,
- du fer, découvert vers 1500 avant Jésus-Christ,
- du mercure, découvert vers 750 avant Jésus-Christ.
Dessins de statues-menhirs, schémas de sites mégalithiques.
Classification des statues-menhirs, cartes de la Corse à différentes périodes.
Dessins de statues-menhirs, schémas de sites mégalithiques.
Articles sur le projet Archéo-Techno (archives)
1 : Projet Archéo-Techno.
2 : Le site l'Aléria par O. Jehasse.
3 : Le projet Corse-Occitanie.
4 : Archéo-Techno en Grèce.
5 : Rencontre au tour du projet.
6 : U mare spartutu.
7 : A l'Université de Corté.
8 : Soirée corso-sarde.
Dessins de statues-menhirs, schémas de sites mégalithiques.
Dessins de statues-menhirs, schémas de sites mégalithiques.
Dessins de statues-menhirs, schémas de sites mégalithiques.
Dessins de statues-menhirs, schémas de sites mégalithiques.
Dessins de statues-menhirs, schémas de sites mégalithiques.
Sources : R. Grosjean ; M. C. Weiss ; F. Leandri ; F. De Lanfranchi ; J. Cesari ; P. Neuville ; C. Pinelli.
Antequera, Stonehenge, Carnac - pour ne citer qu’eux - sont universellement connus pour leurs vestiges monumentaux, mais beaucoup moins de personnes paraissent savoir qu’au cœur de la Méditerranée une île ensoleillée possède sur son sol, un extraordinaire ensemble de monolithes sculptés, certainement unique au monde, gardant figés dans la pierre leurs secrets depuis plus de 3000 ans.
Le nom de cette île ?
La Corse.
« i Sintineddi » ces sentinelles ne sont pas une révélation pour les spécialistes ou même les passionnés de « vieilles pierres » ni pour la majorité des habitants de l’île de beauté car dès 1839 on en parlait déjà.
C'est en Corse qu'il y a l'un des ensembles mégalithiques les plus impressionnants d'Europe.
Alors que la civilisation des grands bâtisseurs de monolithes s'était partout éteinte, elle continuait à fleurir dans les montagnes de l'île de beauté.
Du bloc brut ou d'aspect phallique aux splendides statues-menhirs fixant dans la matière l'esprit d'un ennemi tué au combat ou d’un chef guerrier, des centaines de pierres dressées racontent l'histoire d'un peuple oublié qui, vers 1 600 ans avant J.-C., selon Roger Grosjean, dut reculer sous les coups des peuples de la mer venus du Sud.
Ces envahisseurs, les « Torréens », érigèrent d'imposants monuments en blocs cyclopéens et des temples en forme de tholos ; leurs casques cornus et leurs armes de bronze apparaissent sur les statues-menhirs du peuple mégalithique.
C'est probablement à Filitosa, et sur le plateau de Cauria sur la commune de Sartène, qu'eurent lieu les derniers combats…
Plus de 3 000 ans se sont écoulés ; seules demeurent les pierres, témoins d'un antique affrontement.
François De Lanfranchi et Michel Claude Weiss s’opposent à cette hypothèse car la comparaison entre les statues-menhirs et la représentation des « Shardanes » sur les bas-reliefs de Médinet-Habu en Égypte, repose sur des éléments trop vagues voire douteux.
Ils proposent plutôt le nom de « Korsi » pour désigner les habitants de l’âge du Bronze.
Ces « Stantari » doivent nous révéler tous leurs secrets.
Di ciò chi ùn hè storia tiniti li sicreti…
De ce qui n’était pas encore l’histoire vous gardez les secrets…
Nous allons ici essayer de faire revivre la captivante histoire des statues-menhirs et du peuple qui les érigea. Mieux connaître ces sites devenus célèbres comme Filitosa, le plateau de Cauria ou de Levie.
On ne peut, bien évidemment, parler de quelque chose sans l’avoir vu. C’est pourquoi, grâce aux nouvelles technologies, on peut visiter des sites sans se déplacer par le biais du Multimédia (Cédérom, Dévédérom, ou site internet) associant du son, de l’image ou bien encore de la vidéo. Aussi par ce support du XXe siècle, nous pouvons faire ressusciter la vie à l’aube de l’histoire.
Cette période, débute à l’âge du bronze et les idoles des pierres dressées par tout un peuple en sont les fantastiques et immortels témoins.
Les premiers corses venaient surement de l’Italie continentale par l’archipel toscan. Les changements climatiques ont déterminé une variation du niveau marin de 50 mètres depuis 10 000 ans, l’archipel toscan était relié à la péninsule italienne. Il était alors possible à l’époque de traverser sur des radeaux les 50 kms reliant l’archipel à la Corse. De même, la Sardaigne était reliée à la Corse par l’actuel détroit de Bonifacio. Nous situons l’installation définitive de l’Homme en Corse au VIIIème millénaire avant J.-C.
C’est en 1972 que fut découvert, à Bonifacio, dans la grotte de l’Araguina-Sennola, le squelette d’une femme datant du Néolithique. Les couches stratigraphiques se trouvant dans un excellent état de conservation ont permis à Michel Claude Weiss et François de Lanfranchi d’établir une datation de ce squelette entre 7000 et 6500 ans avant J.-C.
La Dame de Bonifacio, « la doyenne des corses », était âgée de 35 ans et mesurait 1,55 m (taille normale pour l’époque) et souffrait de problèmes aux épaules et aux articulations et ce dès la naissance. Il est à noter également que cette dernière vivait exclusivement à la charge de la communauté ce qui montre déjà à l’époque de la solidarité au sein d’un groupe. Aujourd’hui, la Dame de Bonifacio est visible au musée de la Préhistoire de l’Alta-Rocca à Lévie.
Variant souvent en fonction des auteurs, les termes statues-menhirs, stèles, anthropomorphes etc.. peuvent être appelés sculptures préhistoriques.
Pour faciliter la compréhension, voici quelques définitions :
Anthropomorphe : De forme et de silhouette humaine. Proto-anthropomorphe se dit d'une apparence humaine voulue.
C14 : (Carbone 14) Méthode de datage par l'analyse de la radioactivité rémanente dans les charbons de bois et autres matières organiques recueillis dans les niveaux de fouilles.
Coffre ou Ciste : Sépulture destinée pour un seul individu contrairement au dolmen (collectif).
Cupules : Petites cavités artificielles creusées par l'homme, le plus souvent sur des rochers horizontaux.
Dalle anthropomorphe : Pierre plate plus grande que la stèle et représentant un corps humain sur sa face.
Dolmen : Pierre couchée du breton "toal" signifiant table et "men" signifiant pierre.(sépulture collective).
Mégalithique : (religion) Le culte des morts s'y manifeste principalement par des sépultures monumentales en surface ou souterraines et par des monolithes dressés.
Menhir : Pierre dressée du breton "men" signifiant pierre et "hir" signifiant long).
Mobilier : Terme général qui comprend l'ensemble des objets en terre cuite, en pierre et en métal qui était recueillis, fabriqués, portés et utilisés at qui sont retrouvés dans les monuments, habitats et sépultures.
Obsidienne : (ou verre des volcans) Substance vitreuse compacte, très dure, d'origine volcanique, à cassure éclatante et conchoïdale offrant l'apparence d'un verre noir translucide ou opaque.
Préhistoire: Englobe toutes les époques des civilisations et cultures humaines antérieures à l'écriture.
Protohistoire : Période (à partir du IVème millénaire jusqu'au début du 1er millénaire avant J.-C. dans le bassin méditerranéen) où des civilisations et des cultures humaines n'employaient pas encore l'écriture pendant que les autres l'utilisaient.
Statue : Sculpture en relief (ronde-bosse), autour de laquelle on peut tourner.
Statue-menhir : Menhir sculpté ou gravé où est représenté soit une partie de l'anatomie de l'Homme, une tenue vestimentaire ou bien une arme.
Stéatite : Substance talqueuse compacte verdâtre (en Corse), douce et grasse au toucher, assez tendre pour être rayée par l'ongle.
Stèle anthropomorphe : Pierre de petite taille dont seule la face est travaillée.
Les Shardanes (šrdn.w, Sardanes), forment une ethnie composant "les Peuples de la mer".
Il est généralement supposé que la Sardaigne a hérité son nom de ce peuple et on les identifie souvent comme les habitants des îles Sardes, bien que tous les essais sur le sujet ne s'accordent pas toujours sur ce point. Ils sont aux côtés de Ramsès II à Qadesh contre les Hittites.
Roger Grosjean a fondé sa théorie sur les faits suivants : «les statues-menhirs de Corse représentent des Torréens qui s’identifient aux "Shardanes" et cette identification n’est pas tellement fondée sur les représentations de poignards ou d’épées qu’on retrouve sur les statues-menhirs de Corse, mais bien, sur le casque à cornes et les figurations de cuirasse.
Il est vrai que les datations des armes des statues-menhirs concordaient parfaitement avec cet autre phénomène que l’on retrouve en Corse, les monuments «Torréens» que l’on situe à la même époque. Ce qui est intéressant également, ce sont les «Torre» et les statues-menhirs armées qui occupent les mêmes régions méridionales et aucune autre. Et c’est là que Roger Grosjean a bâti la «théorie des Shardanes».
Ce fut pour Roger Grosjean la confrontation de deux ethnies, l’une autochtone, les «Mégalithiques» et l’autre étrangère «les Shardanes».
Ces Shardanes auraient débarqué dans le sud de l’île (région de Porto-Vecchio), en même temps en Gallura (nord-est de la Sardaigne).
Ces étrangers étaient originaires de la Méditerranée orientale. C’est sur les bas-reliefs du temple de Medinet Habu, à Karnak que l’on peut y voir une scène représentant les combats victorieux de Ramsès III contre "les peuples de la mer" composés par les Philistins (ceux qui portent des casques à plumes) et les Shardanes (ceux qui portent des casques à cornes).
Tali un ochju lampatu à u mari latinu
O una mani porsa à l'imperi à liventi
Un sognu maladettu d'eternu scarpiddinu
O una chjama antica chì più nimu n'ùn senti...
chì più nimu n'ùn senti
Tali i voci chì funu da culandi à l'ora
È li visi di petra chì dissinu dinò
Quidda sumina strana ch'ùn si volsi mora
È l'idea chì tandu tuttu quì principiò.
Sintineddi
Tali a mani chì vensi in tempu d'ancu à fà
È vi feci d'altura cù quiddu arti supranu
Ùn era ancu lu mondu è n'erati dighjà
Guardiani impitrati di u ricordu umanu.
Tali l'abbracciu primu chì u silenziu vi deti
È li sapienzi arcani cù li so canti immersi
Di ciò chì ùn hè storia tiniti li sicreti
Tali una citadella chì a memoria persi.
Tel un regard jeté sur le "mare nostrum"
Ou une main tendue aux empires du levant
Un songe maudit d'un sculpteur éternel
Ou un message antique que personne n'entend
Telles les voies venues de là-bas, ponctuelles
Et les visages de pierres qui surent dire non
Cette étrange similitude qui ne voulait pas mourir
Et l'idée en ce temps tout ici commençait
Sentinelles
Telle la main levée qui sortait du néant
Et vous donna la stature, fille de l'art suprême
Ce n'était pas le monde et vous en étiez déjà
Gardiens pétrifiés du souvenir humain
Telle la première étreinte que vous donna le silence
Et les savoirs mystérieux avec leurs chants immergés
De tous les secrets que ne disent pas l'histoire
Telle une citadelle que la mémoire à perdue.
Chanson du groupe corse "Canta u populu corsu"
Les micro-régions du Nord archéologique de la Corse.
Le Cap Corse est une péninsule située au nord-est de la Corse. Ses habitants sont appelés Capcorsins.
Inscrit MH (2014).
Lieu-dit Canaghjolu, entre le village d'Olmeta du Cap et celui de Nonza à 410 mètres d'altitude.
Seules peintures rupestres découvertes à ce jour, il s'agit d'un tafonu en forme de coquillage avec une hauteur de 2,30 m, idem pour la largeur et à 2,50 m du sol. Il y a cinq teintes différentes pour représenter des points ou traits, à des formes plus complexes telles que des figures anthropomorphes comme les "cavaliers".
Pour ce qui est de sa datation, il n'y a aucun élément archéologique qui permet de l'associer aux peintures. Mais d'après un courant artistique qui a touché la Méditerranée occidentale on peut dater ces peintures entre le Néolithique terminal-Chalcolithique et le Bronze ancien.
Ces peintures sont très vulnérables.
Vidéo : Grotta Scritta : peintures rupestres.
Vidéo : Grotta Scritta et son panorama.
1 : Vue d'ensemble des peintures.
2 : Vue d'ensemble de la grotte.
3 : Formes géométriques et anthropomorphes.
4 : Figure anthropomorphe.
5 : Figures des cavaliers.
Le Nebbio est une région naturelle de Haute-Corse s'étendant autour de Saint-Florent, situé à l'ouest du Cap Corse et à l'est de la Balagne.
En 1965, est mit au jour la statue-menhir d'U Nativu sur la commune de Barbaggio par un engin agricole. Elle a pu être reconstituée. Recouverte de terre elle avait été préservée. C'est la seule statue corse en calcaire. Elle a une hauteur de 2,29 m et porte une gravure surmontée d'un motif énigmatique à l'emplacement du sternum, soulignant les côtes inférieures.
Fiche signalétique : U Nativu.Vidéo : Statue_menhir U Nativu.
1 : U Nativu (statue menhir, entière).
2 : U Nativu (statue menhir, ensemble).
3 : U Nativu (statue menhir, tête de côté).
4 : U Nativu (statue menhir, face partie haute).
5 : U Nativu (statue menhir, de côté).
6 : U Nativu (statue menhir, de côté partie basse).
Fiche signalétique : e Strette.
1 : e Strette (site préhistorique).
2 : e Strette (site préhistorique).
3 : e Strette (site préhistorique).
La statue-menhir de Buccentone trouvée près du col deTenda. En 1965, découverte de la statue-menhir de Murtola, exhumée par un buldozer.
Fiche signalétique : Murtola.Fiche signalétique : Murellu.
Fiche signalétique : Buccentone.
Vidéo : Statues-menhirs de Piève.
1 : Murtola, Murellu et Buccentone (statues menhirs).
2 : Murtola, Murellu et Buccentone (statues menhirs).
3 : Buccentone (statue menhir, tête, côté dos).
4 : Murtola (statue menhir, entière).
5 : Murellu (statue menhir, entière).
6 : Buccentone (statue menhir, tête, côté face).
7 : Murtola (statue menhir, tête).
8 : Murellu (statue menhir, tête).
Classé MH (1889).
Les dolmens ont localement des noms tels que "Stazzona" c'est à dire forge et "Tola", table. Ils sont encore associés à l'ogre (deux dolmens du Monte Revincu).
Pour s'emparer de l'ogre, après bien des tentatives infructueuses, des bergers eurent l'idée de placer près de sa demeure une lourde botte enduite de goudron à l'intérieur. L'ogre y introduisit le pied, ses adversaires fondirent sur lui. L'ogre leur dit : "Laissez-moi la vie et je vous apprendrai à tirer parti du petit lait de vos chèvres (telle serait l'origine du "brocciu"), je vous apprendrai à fabriquer de la cire avec le dernier lait qui a servi à faire le "brocciu"".
Mais l'ogresse survint et dit à son fils "Ne donne pas ces recettes car tu n'échapperas pas à la mort. Tous deux furent massacrés et enterrés dans la Casa di l'Orcu et di l'Orca.
Fiche signalétique : A casa di l'orca.
1 : Casa di l'Orcu (dolmen).
2 : Casa di l'Orcu (dolmen).
3 : Casa di l'Orcu (dolmen).
1 : Casa di l'Orca (dolmen).
2 : Casa di l'Orca (dolmen).
3 : Casa di l'Orca (dolmen).
1 : Celluccia (dolmen).
2 : Celluccia (dolmen).
3 : Celluccia (menhir).
Inscrit MH (2016).
Situé dans le désert des Agriates, sur la commune de Santo Pietro di Tenda, le Monte Revincu est une véritale vigie naturelle dominant le golfe de Saint-Florent.
Sur le plan géologique, il y a là un mélange dans le paysage, de schiste et de granite.
Adrien de Mortillet est le premier à entreprendre des fouilles sur le site à la fin du XIXème siècle. Une étude est publiée en 1893, et révèle quatre dolmens notamment à Casta dans le secteur du Monte Revincu. La maison de l'Ogre y est déjà mentionnée ("Casa di L'Urcu").
Le poète Lucciardi, mentionne dans le journal "Le petit bastiais" en 1909 la destruction partielle du dolmen par deux tirs d'artillerie. Il mentionne également le site de "la Cima di Suarello" non loin du même dolmen.
Il est à noter que dans les années 90, le même dolmen avait encore essuyé des tirs de canons par l'armée ! Pourtant minuscule sur les nombreux hectares que compte le champ de tir et surtout classé Monument Historique.
Cima di Suarello (village).
Cima di Suarello (village).
Cima di Suarello (village).
Cima di Suarello (village).
La Balagne est une région de Haute-Corse, située sur la côte nord-ouest de l'île. Elle s'étend entre le Nebbio et le Filosorma, aux pieds du massif du Monte Cinto. Ses villes principales sont Calvi et L'Île-Rousse.
Elle a été transporté dans une dépendance de la chapelle de Sainte Restitude de Calenzana. Elle a une hauteur de 2,40 m. Dans cette région, une coutume voulait que, pour avoir de beaux pâtureges, les bergers fissent tourner la statue de Luzzipeu chaque année - on comprend pourquoi des statues-menhirs ont été trouvées assez loin de leur emplacement d'origine !
Une autre légende, attribué à cette statue-menhir : pour prévenir les invasions des Sarrazins, chaque communauté avait un guetteur de service munique d'un "columbo" (conque marine). Un farceur qui avait sonné l'alerte en plein office religieux fut changé en pierre.
Vidéo : Statue_menhir Luzzipeu.
La statue fragmentée a une longueur de 2,06 m, pour environ 35 cm de large et 24 cm d'épaisseur. Elle est en granite rose et a été découverte lors de travaux sur la rive gauche du ruisseau Marcuncellu près d'une source.
Fiche signalétique : Marcuncellu.Vidéo : Marcuncellu.
Vidéo : Fouilles du site de Marcuncellu.
Vidéo : Fouilles du site de Marcuncellu (panorama).
1 : Marcuncellu (statue menhir, tête).
Actuellement sur la commune de Belgodère en Haute-Corse.
Fait marquant, elle est armée avec un poignard sculpté en bas-relief (un peu érodé mais visible).
Elle se trouve bien au Nord de l'axe Ajaccio/Solenzara où seulement on pouvait trouver des statues-menhirs non-armées.
C'est la dernière découverte dans la famille des statues-menhirs de Corse.
1 : Vallarghè (statue menhir, dos).
2 : Vallarghè (statue menhir, face).
3 : Vallarghè (statue menhir, détail poignard).
La Castagniccia est une région naturelle de l'En-Deçà-des-Monts située au nord-est de l'île de Corse. Elle culmine au Monte San Petrone (1 767 m).
Découverte en 1893 in situ à proximité d'une petite chapelle romane dans le hameau San Quilicu. Elle est anthropomorphe mais très dégradée, notamment à la tête.
Trois légendes sont associées à cette statue-menhir : une jeune fille devait se rendre à minuit à la porte de l'église voisine pour provoquer un vampire. Un jeune homme caché dans l'église aurait répondu à son appel et la jeune fille frappée d'épouvante serait morte sur le coup.
Dans une seconde version, au cours d'une veillée, l'assistance défia une jeune fille de plonger une broche à rôtir dans le trou de la serrure de l'église de Santa Maria en criant "Ci chi ci cio". A l'instant où elle prononça cette phrase cabalistique l'écho répondit "Si chi ci so" (oui, je suis ici), et elle fut pétrifiée de peur.
Et enfin pour la troisième version, une jeune fille défiée d'enforcer un bâton à minuit dans une tombe ne put l'en retirer, le mort ou la Mort le retenant et la jeune fille fut changée en statue.
Vidéo : Santa Maria.
1 : Santa Maria (statue menhir, entière).
2 : Santa Maria (statue menhir, environnement).
3 : Santa Maria (statue menhir, tête).
Fiche signalétique : Petra Frisgiata.
La Costa Serena est une microrégion de la plaine orientale de la Corse, dans le département de Haute-Corse.
Actuellement conservée au musée d’Aléria, cette statue fut découverte dans la plaine orientale, au débouché du défilé de l’Inzecca, une des principales voies qui permet de traverser la Corse, d’est en ouest. Il est probable que cette statue appartenait jadis à un alignement. Elle est très érodée et ses attributs sont peu visibles.
Vidéo : Statue-menhir de St. Antoine (Inzecca).
1 : Inzecca, entière (Musée d'Aléria)).
2 : Inzecca, tête (Musée d'Aléria)).
3 : Inzecca, entière (Musée d'Aléria)).
4 : Inzecca, côté (Musée d'Aléria)).
Cette statue-menhir est de nature schisteuse. La tête a été travaillée de telle sorte qu’apparaissent, par évidemment, le nez et, vers le haut, au-dessus des yeux, ce qui pourrait être interprété comme le début ou l’indice d’arcades sourcilières. Sur une surface à peu près plane, y figurent les yeux et le nez long et assez épais. La bouche, rectiligne, est en fait une rainure peu large. Les oreilles sont proéminentes. L’oreille gauche a été brisée lors de la découverte.
La statue-menhir a une hauteur actuelle de 1,98 m, mais sa taille dépassait 2 m si l’on considère que la base du fût a été en partie dégradée. Sa largeur moyenne est de 45 cm.
Vidéo : Nuvallela.
1 : Nuvalella (statue menhir, 2/3).
2 : Nuvalella (statue menhir, entière de dos).
3 : Nuvalella (statue menhir, entière de face).
4 : Nuvalella (statue menhir, tête).
5 : Nuvalella (statue menhir, tête gros plan).
Le Niolo correspond au bassin supérieur du Golo ; il se présente sous la forme d'une cuvette évasée dont les bords sont constitués par les plus hautes montagnes de Corse : Monte Cinto (2 706 m), Punta Minuta (2 556 m), Paglia Orba (2 525 m), Capu Tafunatu (2 335 m), Punta Artica (2 327 m) et Capu a e Ghiarghiole (2 105 mètres) entre autres.
Vidéo : Curnadoghja I.
Vidéo : Curnadoghja II.
La Gravona est une région de Corse-du-Sud, occupant la vallée de la rivière éponyme. Elle culmine au Monte Renoso (2 352 m) et a pour capitale Ajaccio.
Classé MH (2011). Découverte en 1961 lors d'une prospection dans la vallée. Elle était à demi enterrée près d'un site médiéval. Elle mesure 2,42 m, pour une largeur de 0,35 m et une épaisseur de 0,20 m, sa silhouette anthropomorphe, et elle est très réaliste dans ses proportions. Il était noté aurefois un quadrillage sur la tête, peut-être les cheveux, ainsi que des cupules pour représenter les yeux. De plus près, sur le profil de la statue-mehir de Tavera, on peut appercevoir la "résille" occipitale et les traces croisées laissées par le burin de quartz qui fut utilisé par l'artiste pour terminer la statue.
Fiche signalétique : Tavera.Vidéo : Tavera.
1 : Tavera (statue menhir, tête).
2 : Tavera (statue menhir, entière).
3 : Tavera (statue menhir, in situ).
Cinarca était une piève de l'« Au-Delà-des-Monts ». La pieve de Cinarca, (Ginerca en génois), avait un territoire occupant la rive gauche de la basse vallée du Liamone et le vallon de la Liscia. Elle se situe au nord des pièves d'Ajaccio et de Mezzana, au sud de celle de Vico et à l'ouest des pievi de Cruzini et de Celavo. À l'ouest, elle est baignée par les eaux du golfe de Sagone.
1 : Dolmen de Tremeca (Dolmen, in situ).
2 : Dolmen de Tremeca (Dolmen, in situ).
3 : Dolmen de Tremeca (Dolmen, in situ).
4 : Dolmen de Tremeca (Dolmen, in situ).
1 : Monte Lazzu (Village préhistorique, cuvettes de broyage).
2 : Monte Lazzu (Village préhistorique, le site).
3 : Monte Lazzu (Village préhistorique, cuvettes de broyage).
4 : Monte Lazzu (Village préhistorique, vue du site).
5 : Monte Lazzu (Village préhistorique, cuvettes de broyage).
Les Deux-Sevi sont une région de Corse située sur la façade occidentale de l'île, dans l'ancienne province de Vico. Il s'agit également du nom du canton constitué par ces communes. Ils sont aussi les "Dui Sevi", « territoire de vie » du Parc naturel régional de Corse.
La statue-menhir d'Appriciani a été classé monument historique en 1840 par Prosper Mérimée, "Figure antique d'Appriciani (rocher sculpté en forme de tête humaine) : classement par liste de 1840 PA00099122" et pour description : « C'était une table de granit bien dressée, haute de 2m12, épaisse d'environ 0m20. Elle était appuyée sur un tronc d'arbre mais on l'avait trouvée en terre, à plat, enterrée à une certaine profondeur. Qu'on se figure une pierre plate façonnée en gaine, arrondie à son extrémité inférieure, légèrement rétrécie et dont le sommet serait sculpté ou plutôt découpé de manière à:représenter une tête humaine. Le visage est taillé dans le nu de la pierre, et maintenant un peu fruste. Pourtant on distingue les yeux assez bien dessinés, le nez, la bouche, exprimée par un seul trait horizontal, la barbe terminée en pointe. Les cheveux, partagés sur le front, forment deux touffes saillantes à la hauteur des yeux. En cet endroit, la pierre a sa plus grande largeur (à peu près 0,40). Les seins et les muscles pectoraux sont indiqués, mais le reste de la dalle est absolument lisse. Derrière, les cheveux, taillés courts, ne dépassent pas la nuque. Les omoplates sont exprimées aussi grossièrement que la poitrine. En un mot, c'est un buste plat sur une gaine. »
— Mérimée Notes d'un Voyage en Corse - Statue d'Apricciani p. 55"
Vidéo : Appriciani.
1 : Appriciani (Statue-menhir, face).
2 : Appriciani (Statue-menhir, dos).
3 : Appriciani (Statue-menhir, côté).
4 : Appriciani (Statue-menhir, tête).
5 : Appriciani (Statue-menhir, 2/3).
Découverte par des chasseurs en 1970 dans la vallée du Renicciu, à 600 d'altitude. Elle a une longueur de 2,85 m, pour un largeur moyenne de 0,40 m et une épaisseur de 0,31 m. Son poids est d'une tonne environ.
Fiche signalétique : Renicciu.
Sagone II de profil car remployée dans l'angle sud de l'église romane du XIIème siècle. Il semble qu'il y ait eu là non point une simple addition de matériaux de construction, car les maçons utilisaient des pieres mieux taillées pour cet usage, mais une christianisation de ces statues (Sagone II et III) considérées comme païennes. Sa longueur est de 1,65 m. On peut observer juste au dessus un autre morceau.
Fiche signalétique : Sagone II et III.Vidéo : Statues-menhirs Sagone II & III.
1 : Sagone II et III (Statues-menhirs, in situ).
2 : Sagone II (Statue-menhir, incorporée dans l'édifice (Ouest)).
3 : Sagone II et autre fragment (Statue-menhir, incorporée dans l'édifice (Ouest)).
4 : Sagone II (Statue-menhir, tête).
5 : Sagone III (Statue-menhir, incorporée dans l'édifice (Est)).
6 : Sagone III (Statue-menhir, base).
7 : Sagone III (Statue-menhir, incorporée dans l'édifice (Est)).
Découverte par hasard, à la suite de travaux agricoles au bord du ruisseau de Bubbia, cette statue-menhir brisée en trois parties a été restaurée sous l'égide du CNRS et transportée à deux pas d'une ferme.
1 : U Scumunicatu (Statue-menhir).
2 : U Scumunicatu (Statue-menhir, 1/3 a).
3 : U Scumunicatu (Statue-menhir, tête derrière).
4 : U Scumunicatu (Statue-menhir, tête face).
5 : U Scumunicatu (Statue-menhir, dos).
6 : U Scumunicatu (Statue-menhir, 1/3 b).
Les micro-régions du Sud archéologique de la Corse.
Le Taravo est une microrégion de Corse occupant la vallée du fleuve éponyme. Le fleuve Taravo est le troisième plus long fleuve de l'île après le Golo et le Tavignano.
Vidéo : Castaldu.
1 : Castaldu (Statue-menhir).
2 : Castaldu (Statue-menhir).
3 : Castaldu (Statue-menhir).
4 : Castaldu (Statue-menhir).
1 : Foce (Site mégalithique).
2 : Foce (Site mégalithique).
3 : Foce (Site mégalithique).
4 : Foce (Site mégalithique).
5 : Foce (Site mégalithique).
Vidéo : Statue-menhir d'U Cantonu.
Vidéo : Statue-menhir d'U Cantonu.
1 : U Cantonu (Statue-menhir).
2 : U Cantonu (Statue-menhir).
1 : Balestra (Site mégalithique).
1 : Settiva (Dolmen).
2 : Settiva (Dolmen).
3 : Settiva (Dolmen).
4 : Settiva (Dolmen).
5 : Settiva (Dolmen).
Classé MH (1967).
Découverte du site...
Les prospections que fit en 1839 Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques, révélèrent tous que la Corse possédait des témoignages matériels d'une très ancienne culture.
Mérimée décrivit le fort beau dolmen du Taravo (Sollacaro), mais ne remarqua rien à Filitosa !
D'autres archéologues réputés, MM. A. de Mortillet et Michau, ne signalèrent rien non plus.
En 1946, le propriétaire du site, M. Charles-Antoine Cesari, découvrit pour la première fois, couchées au pied de la butte de Filitosa, plusieurs statues-menhirs. Il décela aussi, sur l'éperon, des vestiges de constructions très anciennes.
M. P. Lamotte, alors archiviste en chef de la Corse, constata sur le terrain l'importance de la découverte.
M. Roger Grosjean, archéologue du CNRS, en mission en Corse, entreprit avec l'accord et l'aide constante de M. Cesari, la fouille systématique de Filitosa. La famille Cesari assure depuis, le conservation et l'entretien du site.
Les tailleurs de pierre, les sculpteurs mégalithiques ont fait de Filitosa le plus grand centre de l'art statuaire corse et méditerranéen. Filitosa concentre 50% des statues-menhirs armées corses et près de 30% des statues-menhirs corses.
Site préhistorique classé au titre de monument historique.
Inscrit sur la liste des cent sites historiques d'intérêts communs aux pays de la Méditerranée.
La mieux armée et l'une des plus imposantes des statues-menhirs corses. En bas-relief, épée cruciforme verticale et poignard transversal représenté dans son fourreau. Sa hauteur est de 2,95 m pour une largeur de 0,96 m.
Fiche signalétique : Filitosa V.Vidéo : Statue-menhir de Filitosa V.
Vidéo : Statue-menhir de Filitosa V et panorama.
1 : Filitosa V (Statue-menhir).
2 : Filitosa V (Statue-menhir).
3 : Filitosa V (Statue-menhir).
4 : Filitosa V (Statue-menhir).
5 : Filitosa V (Statue-menhir).
6 : Filitosa V (Statue-menhir).
7 : Filitosa V (Statue-menhir).
Filitosa I : Elle porte une épée transversale. Sa hauteur est de 2,10 m.
Filitosa II : Sa hauteur est de 1,97 m.
Filitosa III : Elle porte un poignard transversal. Sa hauteur est de 2,30 m.
Filitosa IV : Elle porte un poignard transversal. Sa hauteur est de 2,96 m.
Filitosa VI : Fragment supérieur, son visage est très détaillé, elle porte une épée cruciforme verticale, également un casque avec couvrenuque et garnitures de protection des omoplates rehaussées de bourrelets particulièrement indiqués.
Filitosa VII : Elle porte une épée verticale à garde relevée portée par un baudrier scaplaire.
Filitosa XIII : Fragment supérieur,armée d'un poignard vertical.
Tappa I : Sa hauteur est de 2,45 m.
Fiche signalétique : Filitosa II.
Fiche signalétique : Filitosa III.
Fiche signalétique : Filitosa IV.
Fiche signalétique : Tappa I.
Vidéo : Statues-menhirs de Filitosa : I, II, III et IV et Tappa I.
Vidéo : Statue-menhir de Filitosa II.
1 : Filitosa III (Statue-menhir, face).
2 : Filitosa III (Statue-menhir, dos).
3 : Filitosa IV (Statue-menhir, face).
4 : Filitosa I (Statue-menhir, face).
5 : Tappa I (Statue-menhir, face).
6 : Filitosa II (Statue-menhir, face).
2 : Monument central II (Site mégalithique).
Scalsa Murta (Statue_menhir) : Elle a une représentation d'un casque hémisphérique porteur des mêmes cupules que celles de Cauria II et IV plus deux autres, occipitales, de destination et d'usage encore inconnus, ainsi que du corselet caractéristique en arrête porté exclusivement par deux "Peuples de la Mer" : les "Shardanes" et les "Philistins" selon Roger Grosjean.
Fiche signalétique : Musée Filitosa.Vidéo : Statue-menhir de Scalsa Murta.
Vidéo : Statue-menhir de Scalsa Murta (derrière).
Vidéo : Statue-menhir de Filitosa XII (bras et main).
1 : Musée de Filitosa (Obsidienne).
1 : Site de Filitosa (Site mégalithique, monument central).
1 : Monument central II (Site mégalithique).
2 : Site de Filitosa, carrière de débitage (Site mégalithique).
3 : Site de Filitosa, taffonu (Site mégalithique).
Classé MH (1990).
Dans le sud-ouest de la Corse, les statues-menhirs portent le nom de "i Paladini", les paladins, appelation révélatrice pour les statues dont les armes n'ont été remarquées que récemment et avec difficulté.
La statue-menhir U Paladinu sur la commune de Serra di Ferro a une hauteur de 2,91 m pour un poids de une tonne et demie. Elle fut découverte en 1937.
C'est l'une des plus anciennement connues de Corse. Elle a été redressé en 1962, avec sa silhouette massive et des traits anthropomorphes presque effacés aujourd'hui, on distingue cependant son visage ainsi qu'une sorte de bandeau au niveau de la ceinture interprété comme un pagne. Elle est positionnée à lentrée sud de cette vallée du Taravo, non loin des riches sites archéologiques comme celui de Basi, de Filitosa, i Calanchi, etc. ...
Vidéo : Statue-menhir d'U Paladinu.
Vidéo : Statue-menhir d'U Paladinu (derrière).
1 : U Paladinu (Statue-menhir, face).
2 : U Paladinu (Statue-menhir, dos).
3 : U Paladinu (Statue-menhir, tête).
1 : A tola di u Turmentu (Dolmen).
2 : A tola di u Turmentu (Dolmen).
3 : A tola di u Turmentu (Dolmen).
4 : A tola di u Turmentu (Dolmen).
5 : A tola di u Turmentu (Dolmen).
Inscrit MH (2010).
Datant de l’époque du bronze, "Castellu di Cuntorba", est presque inconnu. Il appartient avec Araghju, Tappa et Cucuruzzu aux plus "Castelli" de l’île.
La situation en-dessus du golf de Valinco est unique. Le castellu est entouré d’un mur de 94 mètres de long et en moyenne de 2.5 mètres de large. L’entrée se trouve à l’est. Le monument central consiste en une pièce primaire d’un diamètre de 4 mètres. Un long couloir de 8 mètres conduit à la pièce principale, la dite Torra. Une vieille pierre de moulin fût découverte à cet endroit.
Le Castellu ressemble à un nuraghe sarde d’après son architecture. De nombreux débris d’huttes ont été découverts dans les environs de ce Castellu. L’établissement a été dégagé par Joseph Cesari.
1 : Cuntorba (Site mégalithique).
2 : Cuntorba (Site mégalithique).
3 : Cuntorba (Site mégalithique).
4 : Cuntorba (Site mégalithique).
5 : Cuntorba (Site mégalithique).
La plus volumineuse des statues-menhirs de Corse. Elle fut découverte en 1974. Sa hauteur totale est de 3,74 m.
Fiche signalétique : Santa Naria.Vidéo : Statue-menhir de Santa Naria.
Vidéo : Statue-menhir de Santa Naria (détails).
1 : Santa Naria (Statue-menhir, dos).
2 : Santa Naria (Statue-menhir, face avec épée).
3 : Santa Naria (Statue-menhir, côté).
4 : Santa Naria (Statue-menhir, déplacement 2018).
5 : Santa Naria (Statue-menhir, déplacement 2018).
La micro-région du Sartenais en Corse-du-Sud regroupe six communes : Bilia, Foce, Giuncheto, Granace, Grossa et Sartène la deuxième plus grande commune de France (après Arles) par sa superficie.
Classé MH (1975).
Le plateau de Cauria se situe dans le Sartenais en Corse-du-Sud et comprend le dolmen de Fontanaccia, deux alignements Rinaiu et celuic-ci "i Stantari".
Alignement de 25 menhirs et 8 statues menhirs dont la forme est anthropomorphe et/ou armée. Deux statues menhirs Cauria II et IV sont très élaborées, épée, baudrier, pagne à la taille, bras et main, et avec notamment deux cupules sur le haut de la tête. Le plateau de Cauria était certainement un lieu de culte.
On date ces statues menhirs au Bronze final.
Fiche signalétique : Cauria IV.
Fiche signalétique : A tola di u Turmentu.
Vidéo : Alignement de Cauria : i Stantari.
1 : i Stantari (alignement).
2 : i Stantari.
3 : i Stantari.
4 : i Stantari.
5 : i Stantari.
Classé MH (1975).
Alignement de Rinaiu ou Rinaghju sur la commune de Sartène
A l'entrée du site se trouve les restes d'une sépulture mégalithique détruite, elle ne se présente plus sous la forme de fragments de dalles autour d'une fosse. Plusieurs menhirs avec statues-menhirs armées (peu visible).
Vidéo : Alignement de Rinaiu.
1 : Alignement de Rinaiu.
Classé MH (1889).
Le plateau de Cauria dans le Sartenais, Corse-du-Sud.
Dolmen de Fontanaccia.
Le dolmen est composé de six orthostates latéraux, dont trois issus de la même dalle fissurée. Toutes les dalles ont été régularisées. La chambre mesure 4 m². Les fragments de dalle visibles devant l'entrée pourraient correspondre à la dalle de fermeture. Le mieux conservé de l'île et le plus beau également.
1 : Dolmen de Fontanaccia.
2 : Dolmen de Fontanaccia.
3 : Dolmen de Fontanaccia.
4 : Dolmen de Fontanaccia.
5 : Dolmen de Fontanaccia.
6 : Dolmen de Fontanaccia.
7 : Dolmen de Fontanaccia.
8 : Dolmen de Fontanaccia.
Classé MH (1974).
Le plus important de Corse avec 258 monolithes dont trois statues-menhirs armées.
C'est le site (alignement) le plus important de la Méditerranée.
Vidéo : Alignement de Pallaghju.
1 : Alignement de Pallaghju.
2 : Alignement de Pallaghju.
Statues-menhirs armées dans la vallée de l'Avena, au pied de la Punta d'Apazzu (167 m), se situent à 40 mètres d'altitude sur un espace plat près d'une source.
Il reste dans cet alignement deux statues-menhirs principalement, Apazzu I qui mesure 3 m de haut pour 48 cm de large, avec une épée verticale soutenue par un baudrier scapulaire, et Apazzu II en deux morceaux ( 3 m au départ ), 1,50 m aujourd'hui (redressée) pour une largeur de 38 cm, avec sa magnifique dague-poignard.
Fiche signalétique : Apazzu II.
Vidéo : Alignement d'Apazzu.
Vidéo : Alignement d'Apazzu.
Vidéo : Alignement d'Apazzu (altération).
1 : Alignement d'Apazzu.
2 : Alignement d'Apazzu.
3 : Alignement d'Apazzu.
Classé MH (1889).
En Propriano et Sartène, deux menhirs représentent "U Frate e a Sora", le moine et la religieuse enlevée par le moine.
Vidéo : Menhirs U Frate e a Sora.
1 : U Frate è a Sora (2005).
2 : U Frate è a Sora (1994).
Classé MH (1862).
Classé MH (1862).
Fiche signalétique : Capo di Luogo.
Statue-Menhir de Petra Pinzuta, conservée au musée de la Préhistoire à Sartène en Corse-du-Sud. Buste de la statue-menhir (signalée en 1903 et retrouvée en 1961 en réemploi dans un mur). Ornée d'une épée transversale, c'est une très belle statue-menhir armée. Elle est en granite et le fragment mesure 77 cm de haut pour 51 cm de large et 24 cm d'épaisseur.
Fiche signalétique : Petra Pinzuta1 : Petra Pinzuta.
Statue-Menhir de Torre, conservée au musée de la Préhistoire à Sartène en Corse-du-Sud. Découverte près du site mégalithique de Torre sur la commune de Porto-Vecchio (Corse du Sud). Peut-être une statue en cours de réalisation et peinte avec une hauteur de 268 cm, largeur de 40 cm et profondeur de 25 cm et réalisée en granite.
Fiche signalétique : Torre.1 : Torre.
Statue-Menhir de Cauria VIII, conservée au musée de la Préhistoire à Sartène en Corse-du-Sud. Découverte en 1968 par Roger Grosjean sur le site "i Stantari" sur le plateau de Cauria. Elle est ornée d'une épée verticale à pommeau rectiligne. Les deux autres fragments ont été laissés sur place. Elle est en granite et le fragment mesure 88 cm de haut pour 67 cm de large et 19 cm d'épaisseur.
Fiche signalétique : Capu Cauria VIII.1 : Cauria VIII.
Statue-Menhir de Capu Castincu VII, origine sur la commune de Santo Pietro di Tenda en Haute-Corse, conservée au musée de Sartène en Corse-du-Sud. Seulement la tête, hauteur de 38 cm, largeur de 31 cm et profondeur de 11 cm en orthogneiss. Elle date de l'Age du Bronze. Elle faisait partie d'un alignement au col de Mamucci.
Fiche signalétique : Capu Castincu VII.1 : Capu Castincu VII.
Statue-Menhir de Capu Castincu V, origine sur la commune de Santo Pietro di Tenda en Haute-Corse, conservée au musée de Sartène en Corse-du-Sud. Elle date de l'Age du Bronze. Elle faisait partie d'un alignement au col de Mamucci.
Fiche signalétique : Capu Castincu V.1 : Capu Castincu V.
Statue-Menhir de Muntagnola, origine sur la commune de Sartène, conservée au musée de Sartène en Corse-du-Sud. Le site mégalithique de Castidetta-Pozzone dans le Sartenais, Corse-du-Sud. Découverte en 1987, elle a une ébauche d'un poignard oblique. Elle est en granite et mesure 155 cm de haut pour 43 cm de large et 20 de profondeur.
Fiche signalétique : Muntagnola.1 : Muntagnola (face).
2 : Muntagnola (dos).
L'Alta Rocca est une région naturelle de Corse située dans l'arrière-pays de Sartène. Elle culmine au Monte Incudine à 2 134 mètres d'altitude et a pour capitale Levie.
Menhirs de Pacciunituli sur la commune de Zonza et San Gavini di Carbini en Corse-du-Sud. Aujourd'hui, seuls deux menhirs sont encore dressés mais ils faisaient partis de plusieurs alignements. Ces monuments sont associés au toponyme Pianu di i Stantari, sur un axe de passage et sur un col en limite de plateau. Ils sont datés du 3ème millénaire avant notre ère. Un alignement se dresse dans un champ de Sant'Antonaccia. Un second groupe près d'une source non loin de Sant'Antonaccia. Et enfin, dans le secteur de Ramatoghju, plusieurs fragments de statues-menhirs ont été révélés dans le parement d'un mur de clôture.
Fiche signalétique : Pacciunituli.1 : Pacciunituli.
Classé MH (1982).
Le site mégalithique de Cucuruzzu sur la commune de Levie en Corse-du-Sud.
Classé monument historique, inscrit sur la liste des "100 sites historiques d'intérêt commun aux pays de la Méditerranée" et Plan d'action pour la Méditerranée, ONU.
Ce Castellu est situé sur un éperon rocheux à 700 m d'altitude et est constitué d'une Torra entourée d'une enceinte monumentale de 6 mètres de haut pour 2 à 6 mètres de largeur avec plusieurs abris.
Grand centre préhistorique pendant l'Age du Bronze (IIème millénaire avant notre ère), il est déjà occupé dès le Néolithique (pour les abris) et jusqu'à l'Age du Fer. Il est composé de loges accolés à l'enceinte où y figuraient des ateliers de production. Trois loges dont l'une pour la fabrication de poterie, une autre pour le tissage de la laine, et la dernière, pour l'abattage et le découpage des bêtes.
Les diverticules aménagés dans le mur de l'enceinte étaient destinés au stockage des aliments, etc. Il y avait même une petite aire de broyage de céréales.
1 : Cucuruzzu (entrée).
2 : Cucuruzzu (enceinte).
3 : Cucuruzzu (intérieur).
4 : Cucuruzzu (torra).
5 : Cucuruzzu (casemate).
Classé MH (1990).
Le Castellu de Capula sur la commune de Levie en Corse-du-Sud.
Classé monument historique implanté au cœur du plateau de Levie non loin du site mégalithique de Cucuruzzu à 759 m d'altitude.
Occupé dès l'Age du Bronze, puis celui du Fer, le site est réinvesti par un castrum médiéval.
Deux fragments de statue-menhir ont été découvert en réemploi, dans le renfort de l'escalier médiéval taillé dans la roche. Restaurée et placée devant le monument, la statue-menhir présente sur sa face une épée verticale en relief et au dos une figuration géométrique de la colonne vertébrale en creux et six gravures symétriques pour la représentation des côtes. Elle mesure 1,82 m pour une largeur moyenne de 72 cm. Elle est en granite et datée du 2ème millénaire avant notre ère.
Il est a noter la présence de nombreux abris sous roche sur le site de Capula.
Vidéo : Statue-menhir de Capula.
1 : Capula (statue menhir, épée).
2 : Capula (statue menhir et le site).
3 : Capula (statue menhir).
4 : Capula (statue menhir).
Statue-menhir Aravina sur la commune de Levie en Corse-du-Sud. Elle se situe au musée de Levie et fut découverte lors de travaux agricoles sur le plateau d'Aravina à 789 m d'altitude non loin du site de Cucuruzzu, et tout proche du coffre de Caleca. Elle est en granite, mesure 1,27 m pour 85 cm en moyenne. On peut y apercevoir une épée verticale en relief (92 cm) où il manque la pointe et soutenue par un baudrier scapulaire qui tombe des épaules. Egalement deux cupules (yeux ?).
Fiche signalétique : Aravina.1 : Aravina (statue menhir).
1 : Aravina, épée (statue menhir).
1 : Aravina (statue menhir).
On désigne par Extrême sud les régions de Porto-Vecchio et de Bonifacio. Ce sont peu être les plus fréquentées de l’île en été. Bonifacio se situe à seulement 13 kms de l'île de la Sardaigne.
Classé MH (1988).
Fiche signalétique : Araguina Sennola.1 : Araguina-Sennola (Abri, Dame de Bonifacio).
2 : Araguina-Sennola (Abri, Dame de Bonifacio).
3 : Araguina-Sennola (Abri, Dame de Bonifacio).
4 : Araguina-Sennola (Abri, Dame de Bonifacio).
1 : Torre (Site mégalithique).
2 : Torre (Site mégalithique).
3 : Torre (Site mégalithique).
4 : Torre (Site mégalithique).
5 : Torre (Site mégalithique).
6 : Torre (Site mégalithique, 2018).
Classé MH (1974).
Situé sur un éperon rocheux à 250 m d'altitude. Classé monument historique, il a été fouillé par Roger Grosjean (le père de la Préhistoire corse) en 1967. C'est l'un des plus beaux de l'île. Castellu de l'Age du Bronze avec une imposante enceinte de 130 m de long. Une torra figure sur le site au sud-ouest où deux diverticules permettent de monter à l'étage supérieur.
1 : Araghju (site mégalithique).
Le site mégalithique de Ceccia qui se trouve au sud de Porto-Vecchio, est un monument isolé coiffant un piton rocheux. De forme cylindrique irrégulière, on y retrouve une salle circulaire de 2 mètres de diamètre à voûte avec un faux encorbellement en partie conservée.
Ce site a été occupé par les génois et la partie dite "torréenne" date de 1400 ans av. J.-C. On suppose ici que pour accéder à l'étage supérieur, on avait recours à une échelle ou un escalier en bois comme pour les nouraghes sardes. Le bas de la "torre" était réservé au stockage (caves) alors qu'à l'étage les pièces sont plus spacieuses pour y habiter.
Bien qu'isolé, le site de Tappa est visible vers l'Ouest et celui de Bruschiccia est distant de 600 mètres environ.
1 : Ceccia (Site mégalithique).
2 : Ceccia (Site mégalithique).
3 : Ceccia (Site mégalithique).
4 : Ceccia (Site mégalithique).
5 : Ceccia (Site mégalithique).
1 : Tappa (Site mégalithique).
2 : Tappa (Site mégalithique).
3 : Tappa (Site mégalithique).
4 : Tappa (Site mégalithique).
5 : Tappa (Site mégalithique).
6 : Tappa (Site mégalithique).
Le bonheur n’est pas au bout du chemin, car il est le chemin.
Le savoir-faire c'est bien, le faire-savoir c'est mieux !
L'inattendu fait partie de la vie, en cela il est incontournable.
Archéologie
Science, qui grâce à la mise au jour et à l’analyse des vestiges matériels du passé, permet d’appréhender depuis les temps les plus reculés les activités de l’homme, ses comportements sociaux ou religieux et son environnement.
Technologie
Ensemble de savoirs et de pratiques, fondé sur des principes scientifiques, dans un domaine technique.
C’est du croisement de ces deux définitions qu’est né le projet « Archéo-Techno ». Son objectif est de faire découvrir les (antiques) richesses du passé méditerranéen, depuis les statues menhirs préhistoriques jusqu’aux implantations de l’époque historique en ayant recours, entre autres, aux possibilités qu’offrent les (nouvelles) technologies de l’information et de la communication, et notamment l’Internet.
Présentation
Antequera, Stonehenge, Carnac - pour ne citer qu’eux - sont universellement connus pour leurs vestiges monumentaux, mais beaucoup moins de personnes paraissent savoir qu’au cœur de la Méditerranée une île ensoleillée possède sur son sol, un extraordinaire ensemble de monolithes sculptés, certainement unique au monde, gardant figés dans la pierre leurs secrets depuis plus de 3 000 ans.
Le nom de cette île ?
La Corse.
« i Sintineddi » ces sentinelles ne sont pas une révélation pour les spécialistes ou même les passionnés de « vieilles pierres » ni pour la majorité des habitants de l’île de beauté car dès 1839 on en parlait déjà.
C'est en Corse qu'il y a l'un des ensembles mégalithiques les plus impressionnants d'Europe.
Alors que la civilisation des grands bâtisseurs de monolithes s'était partout éteinte, elle continuait à fleurir dans les montagnes de l'île de beauté.
Du bloc brut ou d'aspect phallique aux splendides statues-menhirs fixant dans la matière l'esprit d'un ennemi tué au combat, des centaines de pierres dressées racontent l'histoire d'un peuple oublié qui, vers 1600 ans avant J.-C., selon Roger Grosjean, dut reculer sous les coups des peuples de la mer venus du Sud. Ces envahisseurs, les Torréens, érigèrent d'imposants monuments en blocs cyclopéens et des temples en forme de tholos; leurs casques cornus et leurs armes de bronze apparaissent sur les statues-menhirs du peuple mégalithique.
C'est probablement à Filitosa et sur le plateau de Cauria, sur la commune de Sartène, qu'eurent lieu les derniers combats...
Plus de 3000 ans se sont écoulés; seules demeurent les pierres, témoins d'un antique affrontement.
François De Lanfranchi et Michel Claude Weiss s’opposent à cette hypothèse car la comparaison entre les statues-menhirs et la représentation des Shardanes sur les bas-reliefs de Médinet-Habu en Égypte, repose sur des éléments trop vagues voire douteux.
Ils proposent plutôt le nom de Korsi pour désigner les habitants de l’âge du bronze.
Ces « Stantari » doivent nous révéler tous leurs secrets.
Di ciò chi ùn hè storia tiniti li sicreti...
De ce qui n’était pas encore l’histoire vous gardez les secrets...
Nous allons ici essayer de faire revivre la captivante histoire des statues-menhirs et du peuple qui les érigea. Mieux connaître ces sites devenus célèbres comme Filitosa, le plateau de Cauria ou de Levie.
On ne peut, bien évidemment, parler de quelque chose sans l’avoir vu. C’est pourquoi, grâce aux nouvelles technologies, on peut visiter des sites sans se déplacer par le biais du Multimédia (Cédérom, Dévédérom, ou site internet) associant du son, de l’image ou bien encore de la vidéo. Aussi par ce support du XXe siècle, nous pouvons faire ressusciter la vie à l’aube de l’histoire.
Cette période, débute à l’âge du bronze et les idoles des pierres dressées par tout un peuple en sont les fantastiques et immortels témoins.
1 : Fond de carte (Corse, jaune).
2 : Fond de carte pour la localisation d'un site (Corse petit format, verte).
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“Di ciò chi ùn hè storia tiniti li sicreti...
De ce qui n’était pas encore l’histoire vous gardez les secrets...”